Entretien et Réparation de vos pompes de relevage pompage fosse septique et entretien de votre station de relevage

POMPE DE RELEVAGE

Entretien et Réparation de vos pompes

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Débouchage Canalisation

Débouchage de vos canalisation

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POMPAGE

Pompage et entretien Station de relevage

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Tout ce qu’il faut savoir sur l’assainissement non collectif

L’assainissement est un terme qui désigne les installations vouées au traitement des eaux domestiques.

On en distingue deux types, le réseau collectif qu’on connait également sous l’appellation d’égouts et les installations individuelles ou assainissement non collectif.

Le deuxième cité concerne les habitations qui ne font pas partie d’un réseau public de collecte des eaux usées déjà pré installé.

Ceux qui se trouvent dans ce cas sont contraints de concevoir les installations par leurs propres moyens, le traitement des eaux usées étant légalement obligatoire.

Tout au long de cet article, nous vous délivrons toutes les informations à connaitre afin de mettre en place une installation

privée et de traiter les eaux domestiques issues d’une habitation non desservie par les égouts.

L’assainissement non collectif : comment ça fonctionne ?

La première étape consiste en la collecte de l’ensemble des eaux domestiques. On distingue les eaux ménagères et les eaux-vannes.

Le premier élément cité correspond aux eaux qui résultent de la vaisselle, de la lessive et des salles de bain ;

les eaux provenant des toilettes en revanche désignent la deuxième appellation.

Ne faisant pas partie des eaux ménagères, les eaux pluviales ne sont pas à diriger vers l’installation d’assainissement.

Une fois collecté, cet ensemble doit être dirigé vers le dispositif de prétraitement.

Pour ce faire, deux solutions sont envisageables : la fosse toutes eaux et la fosse septique.

L’utilisation de la fosse toutes eaux est beaucoup plus avantageuse car elle permet le prétraitement de l’ensemble des eaux usées.

La fosse septique en revanche n’est utilisée que pour recueillir les eaux de toilettes, d’autant plus que les réglementations en vigueur ne permettent

plus d’en installer de nouvelles bien que celles qui sont existantes soient encore tolérées aujourd’hui.

Grâce à ces dispositifs, le prétraitement consiste à décanter et liquéfier les matières contenues dans les eaux qui y sont acheminées.

Pour résumer, les déchets les plus lourds sont retenus à l’issue du prétraitement, ce qui facilite et optimise l’épuration qui aura lieu au niveau de la filière de traitement.

Afin de choisir l’installation d’assainissement adéquate à votre habitation, il vous faut considérer plusieurs facteurs.

En effet, l’efficacité de cette dernière est conditionnée en premier lieu par la taille de la maison concernée.

L’environnement est également un élément important pour définir le type d’installation à prévoir.

Enfin, il ne faut pas oublier de vérifier les caractéristiques du sol.

 Quelle différence entre une fosse toutes eaux et une fosse septique ?

Intervenant à l’étape du prétraitement, ces deux dispositifs présentent chacun leurs spécificités.

  • Rôle et fonctionnement de la fosse septique

Comme évoqué dans le paragraphe précédent, la fosse septique convient uniquement au recueil et au prétraitement des eaux issues des toilettes.

Pour ce faire, elle est équipée d’un filtre qui sert à retenir les gros déchets.

Ceux qui sont plus légers se déversent dans la fosse et poursuivent leur acheminement vers la station de traitement.

La solution boueuse retenue par le filtre se dépose au fond de la cuve.

S’en suit une fermentation dont les gaz qui en résultent sont évacués par le système de ventilation de la fosse.

Première forme de dispositif de prétraitement, l’installation de fosse septique est interdite par le Service public d’Assainissement Non collectif depuis 2009.

 

  • Fosse toutes eaux et prétraitement des eaux domestiques

A l’inverse d’une fosse septique, la fosse toutes eaux possède la capacité de récolter et traiter autant les eaux ménagères que les eaux-vannes.

Actuellement, c’est l’unique dispositif de prétraitement que les autorités autorisent pour une nouvelle installation d’assainissement non collectif.

La capacité de la fosse toutes eaux à retenir les matières grasses issues des eaux de cuisine constitue la particularité qui la diffère de la fosse septique.

Pour ce faire, elle est équipée d’une paroi dite siphoïde qui permet de faire flotter les matières moins denses que l’eau, il s’agit en l’occurrence de l’huile.

C’est un procédé courant dans les ouvrages d’assainissement.

Le reste de ce dispositif fonctionne de manière similaire à la fosse septique.

Par ailleurs, les eaux dépourvues de matières grasses se déversent dans la cuve.

Les déchets les plus lourds s’y déposent et passent par un pré filtre pour ne laisser passer qu’une eau clarifiée qui sera acheminée à nouveau vers la filière d’assainissement.  

  • Entretien des fosses

D’une manière générale, il est nécessaire de réaliser un pompage et une vidange de fosse septique tous les 4 ans.

Il en est de même pour les fosses toutes eaux. C’est la période à laquelle les fosses se remplissent à 50%.

Il est important de souligner que l’entretien des fosses est une manœuvre délicate réservée aux professionnels accrédités spécialement à cet effet.

La raison est simple : l’ouverture de la fosse qui n’est que la première étape de ce processus présente un danger potentiel pour l’être humain.

Vous l’aurez compris, le gaz qui s’en échappe est extrêmement nocif pour la santé.

Il s’agit de l’H2S ou sulfure d’hydrogène. C’est un gaz mortel qui résulte d’un milieu contenant très peu d’oxygène, et de la fermentation de la solution boueuse se trouvant au fond de la cuve.

C’est pourquoi, des normes de sécurité sont à suivre scrupuleusement lors de la vidange de fosses septiques ou toutes eaux.

A l’issue de cette opération, un certificat doit être délivré par l’entreprise l’ayant réalisé.

Il sera à présenter lors du passage des représentants du Service public d’Assainissement non collectif (SPANC) en vue de réaliser un contrôle pour vérifier la conformité des installations.

Comment bien choisir une filière de traitement ?

Pour assurer l’assainissement non collectif d’une habitation, il est possible d’avoir recours aux filières traditionnelles et aux filières dites agréées.

Un traitement traditionnel consiste à se servir des éléments déjà en place pour parvenir à une épuration des eaux.

Cette technique a également la particularité de fonctionner d’une manière autonome sans l’intervention d’une machine motorisée.

Toutefois, une exception est à souligner. Dans le cas d’un terrain plat, l’acheminement des eaux usées vers la filière de traitement ne peut se faire de manière naturelle.

Il est alors nécessaire d’installer une station de relevage.

D’autre part, les filières d’assainissement dites agréées sont régies par une réglementation décrite par l’arrêté du 7 Septembre 2009.

Il s’agit d’une centaine de dispositifs dont la liste est disponible sur le site de Ministère du développement durable en libre accès.

Ces derniers sont surtout utilisés pour des surfaces relativement étroites. Il en existe quatre familles bien distinctes.

  • Les filtres compacts se placent en aval de la fosse toutes eaux. Conçus en zéolithe, ce filtre possède les propriétés du sol, ce qui lui permet d’épurer les eaux pré filtrée au sein de la fosse toutes eaux. En effet, à l’image du sol, les filtres compacts disposent de plusieurs couches permettant d’éliminer progressivement les résidus contenus dans les eaux usées.
  • Les micro stations quant à elles assurent à la fois le prétraitement ainsi que le traitement. Elles représentent de ce fait une solution viable et très économique car elles permettent d’amoindrir les couts d’installation. En effet, en optant pour cette alternative, il n’est plus nécessaire de concevoir un dispositif de prétraitement. En fonction de la nature du sol, les eaux usées sont alors évacuées par infiltration dans le sous-sol ou déversées dans un cours d’eau si le SPANC l’autorise.
  • Les micro stations dites à culture libre sont similaires à celles décrites ci-dessus. Elles fonctionnement comme une fosse améliorée. Par ailleurs, ce dispositif est équipé de deux cuves : la première vouée au prétraitement dans laquelle les déchets solides ainsi que les matières grasses sont isolées. Des bactéries épuratrices interviennent dans la seconde cuve afin de séparer la boue de l’eau clarifiée. C’est un procédé qui a valu le nom de décanteur à ce type de cuve.
  • Les filtres plantés consistent à utiliser des plantes pour obtenir une eau épurée et clarifiée.
  • A la sortie du dispositif de prétraitement, les eaux usées sont dirigées vers un premier bassin contenant des roseaux. Un autre bassin placé en dessous du premier draine l’eau qui en est issue ayant déjà été filtrée par le sol du premier bassin ainsi que par les roseaux et leurs racines.
  • Le second bassin contient généralement des jacinthes d’eau ainsi que des joncs. Cette méthode figure parmi les plus efficaces car elle permet d’atteindre un taux d’épuration pouvant aller jusqu’à 90%.

Les stations de relevage : un dispositif à utiliser en cas de besoin

Comme évoqué précédemment, l’installation d’une station de relevage aussi connue sous le nom de poste de relèvement est à prévoir

dans certains cas pour que l’assainissement non collectif des eaux usées soit effectif.

L’emplacement de ce dispositif est à agencer selon la configuration de l’habitation.

En effet, la nécessité d’un poste de relèvement peut être justifiée par différentes situations.

Le premier cas à envisager concerne un emplacement de la filière d’assainissement en amont de l’habitation.

Il est également possible que les canalisations se situent à un niveau au-dessus du dispositif de traitement.

Pour chaque situation, il convient d’utiliser des pompes de relevages différentes.

  • Dans quelles conditions faut-il installer une station de relevage ?

La pompe de relevage pour eaux-vannes est utilisée pour remonter les eaux chargées vers l’exutoire.

Elle est à placer entre l’habitation et la fosse toute eaux.

Pour remonter les eaux ménagères vers la filière de traitement en revanche, il convient d’installer une pompe pour eaux décantées entre les deux dispositifs.

C’est l’emplacement le plus souvent recommandé par les professionnels.

Il est également envisageable de placer la station de relevage à la sortie du dispositif de traitement pour une évacuation dans un sol situé en hauteur.

Dans le cas où votre maison est bâtie sur un sol particulièrement imperméable, il est possible d’évacuer les eaux vers un milieu hydraulique superficiel.

Cependant, des conditions précises sont à respecter impérativement pour recourir à cette solution.

Ainsi une autorisation de rejet auprès du propriétaire ou du gestionnaire du milieu récepteur est à demander à cet effet.

  • Les éléments constitutifs d’une station de relevage

Pour concevoir votre station de relevage, il vous faut assembler chacun de ces éléments constitutifs.

En premier lieu, il vous faut une cuve d’une capacité de 100 litres pour une habitation comportant 5 pièces.

Rajoutez 25 litres pour chaque pièce supplémentaire.

Conçue soit en plastique soit en béton, cette dernière se doit d’être étanche autant à l’air qu’à l’eau.

Il est évident que chaque raccordement électrique doit également être étanche pour éviter tout risque de dysfonctionnement, comme l’indique la norme NF C15-100.

Les pompes motorisées constituent l’élément principal d’une position de relèvement afin d’acheminer

les eaux usées vers le dispositif de prétraitement, de traitement ou vers l’exutoire selon le cas.

Pour un usage optimal, il est vivement conseillé d’équiper les stations de relevage d’une alarme pour prévenir lorsqu’un dysfonctionnement a lieu.

En effet, il est très important de veiller à ce que votre position de relèvement soit opérationnelle.

L’entretien de pompe de relevage est d’ailleurs une obligation légale mentionnée par l’article L1331-1-1 du Code de la Santé Publique.

La loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques ou LEMA promulguée en Décembre 2006 oblige les propriétaires à faire vérifier leurs systèmes d’assainissement non collectif régulièrement.

Il est important de souligner que l’entretien de ce dispositif est réservé uniquement à des professionnels agréés par le représentant de l’État dans le département.

Toutefois, cela ne vous empêche pas d’avoir les bons gestes pour veiller au bon fonctionnement de ce dispositif délicat.

  • Comment veiller au bon fonctionnement de votre station de relevage ?

Un dysfonctionnement de la pompe entraînerait une cumulation de l’eau dans la cuve.

Il en résulterait alors une inondation de la station qui la contient.

Les eaux usées ne tarderaient pas à déborder et à se déverser dans le sous-sol.

Il va sans dire que le désagrément encouru serait tout d’abord l’odeur nauséabonde qui se propagerait aux alentours voire même dans votre habitation.

Sans compter les risques liés à un éventuel court-circuit au niveau des installations électriques de la station.

Les coûts liés aux dégâts causés seraient également monstrueux car il faut compter entre 5000 € à 15 000 € pour un remplacement intégral de toute l’installation.

Autant dire qu’une faille au niveau d’une pompe ne pourrait vous causer qu’une succession de malheurs.

Une raison de plus pour appliquer les gestes suivants, car comme le dit l’adage : mieux vaut prévenir que guérir.

En premier lieu, il convient de vérifier l’étanchéité de la cuve car toute fissure aussi infime qu’elle soit, représente un risque de fuite.

N’oubliez pas de vider la cuve dans le cas d’une absence prolongée.

C’est le cas notamment lorsque vous et votre famille quittez votre domicile pour les vacances estivales.

Par ailleurs, il est fortement conseillé de purger la cuve avant votre départ.

Un système d’évacuation des eaux usées garantit votre confort

L’installation d’un système assainissement non collectif étant obligatoire dans le cas des maisons dépourvues d’un réseau tout à l’égout,

il est important de garder l’intégralité de ce conduit d’évacuation opérationnel.

En effet, bien que l’entretien proprement dit soit réservé à des professionnels qui sont en mesure de fournir un justificatif à présenter en cas de contrôle

des autorités compétentes, il est possible d’avoir les bon gestes afin d’optimiser la durabilité de votre installation.

Certaines astuces de grand-mère sont notamment envisageables pour réaliser un débouchage de canalisation.

Constater que les conduits d’eaux soient quelque peu obstrués est une chose qui peut arriver à tout le monde.

En revanche, ce n’est pas nécessairement un souci qui exige l’intervention d’un professionnel.

Vous pouvez essayer de vous servir de quelques produits réputés pour leurs propriétés détergentes leur rendant capables de décrasser vos conduits d’évacuation.

Il s’agit notamment du mélange de bicarbonate de soude et de vinaigre.

Pour une efficacité optimale, remplir le tiers d’une tasse avec du bicarbonate de soude.

Verser ensuite la même quantité de vinaigre dans le même récipient.

La réaction chimique provoquera une émulsion, il convient alors de verser cette solution immédiatement dans vos conduits.

Cela devrait aider à éliminer les résidus de déchets ainsi que les cheveux qui se seraient glissés dans vos canalisations.

L’utilisation de la soude caustique ou hydroxyde de sodium est également envisageable pour déboucher vos canalisations.

En revanche, avoir recours à cette substance nécessite une grande vigilance car étant très corrosive, elle pourrait vous brûler la peau.

Se munir de gants en caoutchouc et de lunettes ne serait donc pas des efforts superflus.

Pour commencer, il convient de verser de l’eau froide dans un seau.

Il suffit ensuite d’y ajouter 3 tasses de soude caustique.

Pour obtenir une homogénéité, remuer avec une spatule ou une cuillère en bois qui ne vous sert plus.

Une fois que vous constatez que le mélange commence à devenir effervescent, vous pouvez verser le tout dans la canalisation que vous souhaitez déboucher.

Ces méthodes figurent parmi tant d’autres qui relativement efficaces mais restent tout de même des solutions d’appoint.

Dans le cas où vous constatez que malgré ces quelques astuces vos canalisations restent obstruées, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels pour réaliser une inspection de canalisation.

Pour ce faire, certaines entreprises proposent des solutions ayant recours à la haute technologie.

En effet, elles vous proposent d’insérer une caméra le long de vos conduits d’évacuation afin de retrouver l’endroit précis qui nécessite un débouchage.

Vous pourrez observer le tout sur votre écran assis tranquillement dans votre fauteuil.

Le résultat sera un diagnostic précis vous permettant à la fois de résoudre vos soucis mais également de vérifier la conformité de vos installations

et les rénover si nécessaire par la même occasion.

Tout ce qu’il faut savoir sur l’assainissement non collectif

L’assainissement est un terme qui désigne les installations vouées au traitement des eaux domestiques.

On en distingue deux types, le réseau collectif qu’on connait également sous l’appellation d’égouts et les installations individuelles ou assainissement non collectif.

Le deuxième cité concerne les habitations qui ne font pas partie d’un réseau public de collecte des eaux usées déjà pré installé.

Ceux qui se trouvent dans ce cas sont contraints de concevoir les installations par leurs propres moyens, le traitement des eaux usées étant légalement obligatoire.

Tout au long de cet article, nous vous délivrons toutes les informations à connaitre afin de mettre en place une installation

privée et de traiter les eaux domestiques issues d’une habitation non desservie par les égouts.

L’assainissement non collectif : comment ça fonctionne ?

La première étape consiste en la collecte de l’ensemble des eaux domestiques.

On distingue les eaux ménagères et les eaux-vannes.

Le premier élément cité correspond aux eaux qui résultent de la vaisselle, de la lessive et des salles de bain ;

les eaux provenant des toilettes en revanche désignent la deuxième appellation.

Ne faisant pas partie des eaux ménagères, les eaux pluviales ne sont pas à diriger vers l’installation d’assainissement.

Une fois collecté, cet ensemble doit être dirigé vers le dispositif de prétraitement.

Pour ce faire, deux solutions sont envisageables : la fosse toutes eaux et la fosse septique.

L’utilisation de la fosse toutes eaux est beaucoup plus avantageuse car elle permet le prétraitement de l’ensemble des eaux usées.

La fosse septique en revanche n’est utilisée que pour recueillir les eaux de toilettes, d’autant plus que les réglementations

en vigueur ne permettent plus d’en installer de nouvelles bien que celles qui sont existantes soient encore tolérées aujourd’hui.

Grâce à ces dispositifs, le prétraitement consiste à décanter et liquéfier les matières contenues dans les eaux qui y sont acheminées.

Pour résumer, les déchets les plus lourds sont retenus à l’issue du prétraitement, ce qui facilite et optimise l’épuration qui aura lieu au niveau de la filière de traitement.

Afin de choisir l’installation d’assainissement adéquate à votre habitation, il vous faut considérer plusieurs facteurs.

En effet, l’efficacité de cette dernière est conditionnée en premier lieu par la taille de la maison concernée.

L’environnement est également un élément important pour définir le type d’installation à prévoir. Enfin, il ne faut pas oublier de vérifier les caractéristiques du sol.

 Quelle différence entre une fosse toutes eaux et une fosse septique ?

Intervenant à l’étape du prétraitement, ces deux dispositifs présentent chacun leurs spécificités.

  • Rôle et fonctionnement de la fosse septique

Comme évoqué dans le paragraphe précédent, la fosse septique convient uniquement au recueil et au prétraitement des eaux issues des toilettes.

Pour ce faire, elle est équipée d’un filtre qui sert à retenir les gros déchets.

Ceux qui sont plus légers se déversent dans la fosse et poursuivent leur acheminement vers la station de traitement.

La solution boueuse retenue par le filtre se dépose au fond de la cuve. S’en suit une fermentation dont les gaz qui en résultent sont évacués par le système de ventilation de la fosse.

Première forme de dispositif de prétraitement, l’installation de fosse septique est interdite par le Service public d’Assainissement Non collectif depuis 2009.

 

  • Fosse toutes eaux et prétraitement des eaux domestiques

A l’inverse d’une fosse septique, la fosse toutes eaux possède la capacité de récolter et traiter autant les eaux ménagères que les eaux-vannes.

Actuellement, c’est l’unique dispositif de prétraitement que les autorités autorisent pour une nouvelle installation d’assainissement non collectif.

La capacité de la fosse toutes eaux à retenir les matières grasses issues des eaux de cuisine constitue la particularité qui la diffère de la fosse septique.

Pour ce faire, elle est équipée d’une paroi dite siphoïde qui permet de faire flotter les matières moins denses que l’eau, il s’agit en l’occurrence de l’huile.

C’est un procédé courant dans les ouvrages d’assainissement.

Le reste de ce dispositif fonctionne de manière similaire à la fosse septique.

Par ailleurs, les eaux dépourvues de matières grasses se déversent dans la cuve.

Les déchets les plus lourds s’y déposent et passent par un pré filtre pour ne laisser passer qu’une eau clarifiée qui sera acheminée à nouveau vers la filière d’assainissement.  

  • Entretien des fosses

D’une manière générale, il est nécessaire de réaliser un pompage et une vidange de fosse septique tous les 4 ans.

Il en est de même pour les fosses toutes eaux.

C’est la période à laquelle les fosses se remplissent à 50%.

Il est important de souligner que l’entretien des fosses est une manœuvre délicate réservée aux professionnels accrédités spécialement à cet effet.

La raison est simple : l’ouverture de la fosse qui n’est que la première étape de ce processus présente un danger potentiel pour l’être humain.

Vous l’aurez compris, le gaz qui s’en échappe est extrêmement nocif pour la santé.

Il s’agit de l’H2S ou sulfure d’hydrogène.

C’est un gaz mortel qui résulte d’un milieu contenant très peu d’oxygène, et de la fermentation de la solution boueuse se trouvant au fond de la cuve.

C’est pourquoi, des normes de sécurité sont à suivre scrupuleusement lors de la vidange de fosses septiques ou toutes eaux. A l’issue de cette opération,

un certificat doit être délivré par l’entreprise l’ayant réalisé.

Il sera à présenter lors du passage des représentants du Service public d’Assainissement non collectif (SPANC) en vue de réaliser un contrôle pour vérifier la conformité des installations.

Comment bien choisir une filière de traitement ?

Pour assurer l’assainissement non collectif d’une habitation, il est possible d’avoir recours aux filières traditionnelles et aux filières dites agréées.

Un traitement traditionnel consiste à se servir des éléments déjà en place pour parvenir à une épuration des eaux.

Cette technique a également la particularité de fonctionner d’une manière autonome sans l’intervention d’une machine motorisée.

Toutefois, une exception est à souligner.

Dans le cas d’un terrain plat, l’acheminement des eaux usées vers la filière de traitement ne peut se faire de manière naturelle.

Il est alors nécessaire d’installer une station de relevage.

D’autre part, les filières d’assainissement dites agréées sont régies par une réglementation décrite par l’arrêté du 7 Septembre 2009.

Il s’agit d’une centaine de dispositifs dont la liste est disponible sur le site de Ministère du développement durable en libre accès.

Ces derniers sont surtout utilisés pour des surfaces relativement étroites.

Il en existe quatre familles bien distinctes.

  • Les filtres compacts se placent en aval de la fosse toutes eaux. Conçus en zéolithe, ce filtre possède les propriétés du sol, ce qui lui permet d’épurer les eaux préfiltrée au sein de la fosse toutes eaux. En effet, à l’image du sol, les filtres compacts disposent de plusieurs couches permettant d’éliminer progressivement les résidus contenus dans les eaux usées.
  • Les micro stations quant à elles assurent à la fois le prétraitement ainsi que le traitement. Elles représentent de ce fait une solution viable et très économique car elles permettent d’amoindrir les coûts d’installation. En effet, en optant pour cette alternative, il n’est plus nécessaire de concevoir un dispositif de prétraitement. En fonction de la nature du sol, les eaux usées sont alors évacuées par infiltration dans le sous-sol ou déversées dans un cours d’eau si le SPANC l’autorise.
  • Les micro stations dites à culture libre sont similaires à celles décrites ci-dessus. Elles fonctionnement comme une fosse améliorée. Par ailleurs, ce dispositif est équipé de deux cuves : la première vouée au prétraitement dans laquelle les déchets solides ainsi que les matières grasses sont isolées. Des bactéries épuratrices interviennent dans la seconde cuve afin de séparer la boue de l’eau clarifiée. C’est un procédé qui a valu le nom de décanteur à ce type de cuve.
  • Les filtres plantés consistent à utiliser des plantes pour obtenir une eau épurée et clarifiée. A la sortie du dispositif de prétraitement, les eaux usées sont dirigées vers un premier bassin contenant des roseaux. Un autre bassin placé en dessous du premier draine l’eau qui en est issue ayant déjà été filtrée par le sol du premier bassin ainsi que par les roseaux et leurs racines. Le second bassin contient généralement des jacinthes d’eau ainsi que des joncs. Cette méthode figure parmi les plus efficaces car elle permet d’atteindre un taux d’épuration pouvant aller jusqu’à 90%.

Les stations de relevage : un dispositif à utiliser en cas de besoin

Comme évoqué précédemment, l’installation d’une station de relevage aussi connue sous le nom de poste de relèvement est à prévoir

dans certains cas pour que l’assainissement non collectif des eaux usées soit effectif.

L’emplacement de ce dispositif est à agencer selon la configuration de l’habitation.

En effet, la nécessité d’un poste de relèvement peut être justifiée par différentes situations.

Le premier cas à envisager concerne un emplacement de la filière d’assainissement en amont de l’habitation.

Il est également possible que les canalisations se situent à un niveau au-dessus du dispositif de traitement.

Pour chaque situation, il convient d’utiliser des pompes de relevages différentes.

  • Dans quelles conditions faut-il installer une station de relevage ?

La pompe de relevage pour eaux-vannes est utilisée pour remonter les eaux chargées vers l’exutoire.

Elle est à placer entre l’habitation et la fosse toute eaux.

Pour remonter les eaux ménagères vers la filière de traitement en revanche, il convient d’installer une pompe pour eaux décantées

entre les deux dispositifs.

C’est l’emplacement le plus souvent recommandé par les professionnels.

Il est également envisageable de placer la station de relevage à la sortie du dispositif de traitement pour une évacuation dans un sol situé en hauteur.

Dans le cas où votre maison est bâtie sur un sol particulièrement imperméable, il est possible d’évacuer les eaux vers un milieu hydraulique superficiel.

Cependant, des conditions précises sont à respecter impérativement pour recourir à cette solution.

Ainsi une autorisation de rejet auprès du propriétaire ou du gestionnaire du milieu récepteur est à demander à cet effet.

  • Les éléments constitutifs d’une station de relevage

Pour concevoir votre station de relevage, il vous faut assembler chacun de ces éléments constitutifs.

En premier lieu, il vous faut une cuve d’une capacité de 100 litres pour une habitation comportant 5 pièces.

Rajoutez 25 litres pour chaque pièce supplémentaire.

Conçue soit en plastique soit en béton, cette dernière se doit d’être étanche autant à l’air qu’à l’eau.

Il est évident que chaque raccordement électrique doit également être étanche pour éviter tout risque de dysfonctionnement, comme l’indique la norme NF C15-100.

Les pompes motorisées constituent l’élément principal d’une position de relèvement afin d’acheminer les eaux usées vers le dispositif de prétraitement,

de traitement ou vers l’exutoire selon le cas.

Pour un usage optimal, il est vivement conseillé d’équiper les stations de relevage d’une alarme pour prévenir lorsqu’un dysfonctionnement a lieu.

En effet, il est très important de veiller à ce que votre position de relèvement soit opérationnelle.

L’entretien de pompe de relevage est d’ailleurs une obligation légale mentionnée par l’article L1331-1-1 du Code de la Santé Publique.

La loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques ou LEMA promulguée en Décembre 2006 oblige les propriétaires à faire vérifier leurs systèmes d’assainissement non collectif régulièrement.

Il est important de souligner que l’entretien de ce dispositif est réservé uniquement à des professionnels agréés par le représentant de l’État dans le département.

Toutefois, cela ne vous empêche pas d’avoir les bons gestes pour veiller au bon fonctionnement de ce dispositif délicat.

  • Comment veiller au bon fonctionnement de votre station de relevage ?

Un dysfonctionnement de la pompe entraînerait une cumulation de l’eau dans la cuve.

Il en résulterait alors une inondation de la station qui la contient.

Les eaux usées ne tarderaient pas à déborder et à se déverser dans le sous-sol.

Il va sans dire que le désagrément encouru serait tout d’abord l’odeur nauséabonde qui se propagerait aux alentours voire même dans votre habitation.

Sans compter les risques liés à un éventuel court-circuit au niveau des installations électriques de la station.

Les coûts liés aux dégâts causés seraient également monstrueux car il faut compter entre 5000 € à 15 000 € pour un remplacement intégral de toute l’installation.

Autant dire qu’une faille au niveau d’une pompe ne pourrait vous causer qu’une succession de malheurs.

Une raison de plus pour appliquer les gestes suivants, car comme le dit l’adage : mieux vaut prévenir que guérir.

En premier lieu, il convient de vérifier l’étanchéité de la cuve car toute fissure aussi infime qu’elle soit, représente un risque de fuite.

N’oubliez pas de vider la cuve dans le cas d’une absence prolongée.

C’est le cas notamment lorsque vous et votre famille quittez votre domicile pour les vacances estivales.

Par ailleurs, il est fortement conseillé de purger la cuve avant votre départ.

Un système d’évacuation des eaux usées garantit votre confort

L’installation d’un système assainissement non collectif étant obligatoire dans le cas des maisons dépourvues d’un réseau tout à l’égout,

il est important de garder l’intégralité de ce conduit d’évacuation opérationnel.

En effet, bien que l’entretien proprement dit soit réservé à des professionnels qui sont en mesure de

fournir un justificatif à présenter en cas de contrôle des autorités compétentes,

il est possible d’avoir les bon gestes afin d’optimiser la durabilité de votre installation.

Certaines astuces de grand-mère sont notamment envisageables pour réaliser un débouchage de canalisation.

Constater que les conduits d’eaux soient quelque peu obstrués est une chose qui peut arriver à tout le monde.

En revanche, ce n’est pas nécessairement un souci qui exige l’intervention d’un professionnel.

Vous pouvez essayer de vous servir de quelques produits réputés pour leurs propriétés

détergentes leur rendant capables de décrasser vos conduits d’évacuation.

Il s’agit notamment du mélange de bicarbonate de soude et de vinaigre.

Pour une efficacité optimale, remplir le tiers d’une tasse avec du bicarbonate de soude.

Verser ensuite la même quantité de vinaigre dans le même récipient.

La réaction chimique provoquera une émulsion, il convient alors de verser cette solution immédiatement dans vos conduits.

Cela devrait aider à éliminer les résidus de déchets ainsi que les cheveux qui se seraient glissés dans vos canalisations.

L’utilisation de la soude caustique ou hydroxyde de sodium est également envisageable pour déboucher vos canalisations.

En revanche, avoir recours à cette substance nécessite une grande vigilance car étant très corrosive, elle pourrait vous brûler la peau.

Se munir de gants en caoutchouc et de lunettes ne serait donc pas des efforts superflus.

Pour commencer, il convient de verser de l’eau froide dans un seau.

Il suffit ensuite d’y ajouter 3 tasses de soude caustique.

Pour obtenir une homogénéité, remuer avec une spatule ou une cuillère en bois qui ne vous sert plus.

Une fois que vous constatez que le mélange commence à devenir effervescent, vous pouvez verser

le tout dans la canalisation que vous souhaitez déboucher.

Ces méthodes figurent parmi tant d’autres qui relativement efficaces mais restent tout de même des solutions d’appoint.

Dans le cas où vous constatez que malgré ces quelques astuces vos canalisations restent obstruées,

n’hésitez pas à faire appel à des professionnels pour réaliser une inspection de canalisation.

Pour ce faire, certaines entreprises proposent des solutions ayant recours à la haute technologie.

En effet, elles vous proposent d’insérer une caméra le long de vos conduits d’évacuation afin de retrouver l’endroit précis qui nécessite un débouchage.

Vous pourrez observer le tout sur votre écran assis tranquillement dans votre fauteuil.

Le résultat sera un diagnostic précis vous permettant à la fois de résoudre vos soucis mais également de vérifier la conformité de vos installations et les rénover si nécessaire par la même occasion.